Les poèmes suspendus
Calligraphies de Abdallah Akar
Avant l’arrivée de l’Islam, dans la péninsule Arabique, la soif de gloire habitait les différentes tribus qui s’opposaient dans des guerres incessantes. Mais les luttes physiques cédaient le pas à l’art poétique. En effet, le poète, personnage de premier plan dans cette société éminemment guerrière, chante les batailles, l’héroïsme des hommes, la beauté des femmes et celle des paysages, l’amour du vin et de la vie… Chaque poète avait son râwi (ou transmetteur) dont le rôle était de diffuser ses qasâ’id (ou odes) d’un bout à l’autre du pays. Chaque année, lors de foires poétiques comme celles d’Oukad, près de La Mecque, des bardes du désert venaient s’affronter en de véritables joutes oratoires. Devant un jury choisi, on récitait des poèmes dont sept odes – œuvres de sept poètes différents – qui furent appelées Mou’allaqât (les Suspendues) ou Moudhahhabât (les Dorées). Abdallah Akar a choisi le textile (la tarlatane) comme support en s'inspirant d'un des plus anciens styles de calligraphie : le koufique.
Paru le 20 septembre 2007
96 pages en quadri,
16 x 33 cm, broché avec rabats
22,40 €
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( proposition graphique initiale : Jean-Jacques Tachdjian )
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