Editions Alternatives

Voici les ouvrages que nous allons faire paraître ce premier semestre 2024.

                                              FÉVRIER

                               
– La Nature retrouvée. En explorant des pistes pour réintroduire la nature au cœur de l’habitat social et améliorer la vie de ses usagers, ce livre bouscule un certain nombre d’idées reçues sur les HLM. Et si ces initiatives, dont le but est de nous reconnecter au vivant, devenaient l’ordinaire ? Tel est l’enjeu de ce livre qui paraît le premier jour du mois.
– Tania Mouraud, encore une fois. Artiste plasticienne contemporaine majeure de la scène française et internationale, elle manifeste par sa graphie hors norme, qu’il convient de batailler pour voir des mots qu’un usage médiatique a fini par rendre invisibles. Le livre est couplé à une exposition personnelle visible au centre urbain Fluctuart du 15 février – date de la sortie en librairie – au 28 avril.

                                               MARS

                              
                              
– Les Algues au quotidien. Manger des algues n’est pas une tradition en Europe et pourtant ce sont de véritables bombes nutritionnelles écologiques. En librairie le 14.
– Un jardin d’aromatiques sur mon balcon. Voici un guide simple pour cultiver 25 herbes et fleurs aromatiques en pots. Par l’auteur de Un potager-compost sur ma terrasse. Parution le 14.
– Quand la ville se prend au Jeux. Face aux grandes installations du programme Paris 2024, Mini Maousse 9 propose de réfléchir sur le petit, le proche et l’accessible. Il se veut un coup de pouce au design actif dont l’objectif est d’aménager l’espace public afin de rapprocher de l’activité physique et sportive celles et ceux qui en sont le plus éloignés. Sortie le 14.
– Art of Skate. Le phénomène du skate expliqué de ses origines à aujourd’hui ; ce titre montre aussi les réalisations d‘artistes et de street artistes célèbres qui ont décoré des planches. Sortie le 28.

                                               AVRIL

                          
                                                     
– Guide du street art à Paris . Cinquième édition de notre célèbre guide, régulièrement mise à jour, qui propose 10 itinéraires (deux inédits) pour explorer les meilleurs spots de Paris et sa proche périphérie. Sortie le 11.
– Midi moins cher. Estérelle Payany, critique culinaire à Télérama Sortir, propose 120 adresses pour déjeuner à Paris pour moins de 20 €. Un guide du déjeuner malin. En librairie le 11.
Photo du cabochon de notre page d'accueil extraite de La Nature retrouvée.

                                                 MAI

– Ma cuisne anti-inflammatoire. 50 recettes délicieuses et simples pour soulager vraiment l’inflammation chronique. L'autrice enseigne la cuisine anti-inflammatoire à l’école Chefsquare de Paris. Parution le 2.
– Mes jus maison au fil des saisons. Praticienne de santé naturopathe spécialisée dans l’alimentation vivante, l'autrice vous offre 100 recettes pour trinquer à votre santé... et une préface du chef étoilé Alain Passard ! Parution le 16.
– Jo Di Bona - Pop Graffiti. Première monographie du street artiste chaleureux et haut en couleur qui fête à travers cet ouvrage ses dix ans de créations tous azimuts. En librairie le 16.

Mathieu Noël – « saltimbanque heureux. Et inversement » comme il se définit sur Instagram – anime sur France Inter une émission joyeuse et délirante Zoom zoom zen. Et il a eu l'excellente idée de consacrer près d'une heure au graffiti et d'inviter Magda Danysz, autrice de Anthologie du street art à en débattre. Après avoir précisé la différence entre le tag et le graff, elle a expliqué sa première découverte du graffiti. « C’était en 1981, j’étais dans un métro dans un tunnel entre deux stations, assise comme tous les enfants à regarder par la fenêtre et j’ai demandé à ma mère pourquoi ces graffitis n’étaient pas considérés comme de l’art. C’était révolutionnaire à l’époque. Il y en avait partout dans Paris, plus que maintenant. Et à la fin des années 90, c'était rempli. Il y avait un jeu du chat et de la souris aussi avec les sociétés de nettoyage. [...] Au départ, c’est une discipline qui est liée à l'interdiction, mais c'est aussi le fait de se créer son propre pseudonyme comme peut le faire un écrivain, un acteur, un chanteur. Il y a une partie d'illégalité qui reste importante dans ce mouvement. L’adrénaline, l'inspiration, ce n’est pas nécessairement le facteur important pour tous, mais c'est quelque chose qui est intrinsèque au mouvement. » Magda parle de beaucoup de choses passionnantes sur le phénomène graffiti, certaines tirées directement de son livre comme sa présentation du graffeur américain Quick, et le tout dans une ambiance qui va vous donner la pêche. C'est à (ré)écouter ici.
 

Dans son numéro du 18/24 janvier, l'hedomadaire Le Pèlerin propose à ses lecteurs la recettes du kuku iranien directement extraite du livre Cuisine Sans Frontières présenté ainsi. « À Grenoble, l'association Cuisine Sans Frontières propose aux personnes migrantes, souvent sans papiers, de cuisiner dans son atelier des plats qui seront ensuite vendus. Un lieu pour échanger, se réconforter, mais aussi se raconter à travers les plats typiques de sa région. Le livre réunit, par pays, des recettes toutes plus appétissantes les unes que les autres. Les gestes techniques sont détaillés en photo. L'ensemble s'étoffe de textes des cuisiniers et cuisinières ayant participé à un atelier d’écriture et une BD d’immersion dans les locaux grenoblois de l'association. »

Sur le – perspicace et dénicheur de curiosités – site culturel À vos marques... Tapage !, Christine La Garrec recommande avec enthousiasme deux de nos parutions arts urbains dans la rubrique Arts et essais n°60.
– Odyssée : «  Son scénario, d’une efficacité redoutable, met en scène un jeune homme contraint bien malgré lui de partir à la guerre… Et on suit avec avidité ses déambulations au cours desquelles il affronte bien des dangers et se débat avec ses peurs et ses démons, sa silhouette se profilant sur les murs en s’adaptant autant aux situations qu’il doit affronter, bien souvent irrésistibles de drôlerie, qu’à la configuration des supports qu’il imprègne de sa personnalité. [...] De ce jeune homme à la silhouette attachante, ne reste aujourd’hui que “quelques fragments de papier et des ombres énigmatiques sur les murs”… Et ce bel ouvrage où son histoire s’offre à nos regards pour longtemps… Tout simplement prodigieux !!! »
– Tribunes urbaines : Chrixcel « nous offre ses passionnantes analyses tout en donnant la parole à de nombreux street artistes qui se sont prêtés au jeu pour expliciter leur démarche artistique (Rero, Mahn Kloix, Never Crew, Wild Drawing, Itvan Kebadian, Petite Poissone, Raphaël Suriani, Jaëraymie, Ron English, Shev Lunatic). Copieusement illustré d’œuvres d’artistes du monde entier qui “combattent le mal par le mur” (Jace, Mister Copy, Daniel Barojas, Seth, PBoy, JBL, Bordalo II, SeiLeise, Ino, Pejac… Et tant d’autres qu’il serait trop long de citer !), cet ouvrage, qui se termine sur des messages de révolte, de liberté et d’amour, illustre à merveille les sages propos de Stéphane Hessel, “Créer, c’est résister, résister, c’est créer”… Des mots que ces artistes se sont appropriés et qu’ils ont mis en action, avec leurs convictions, leur cœur et l’immense talent qui est le leur ! De la belle ouvrage !!! »
L'intégralité des analyses de Christine Le Garrec sont à lire ici.

L’an dernier à la même période, six titres arts urbains trustaient notre top ten des meilleures ventes de l’année. En 2023, quatre d’entre eux figurent encore en bonne place, respectivement premier, quatrième, cinquième et septième. En pôle position, l’indéboulonnable Guerre et Spray : le seul livre signé par Banksy lui-même rafle la mise (il était en seconde place des ventes 2022). On le répète année après année, c’est un véritable phénomène éditorial : pour la quatorzième fois consécutive, il est dans nos dix meilleures ventes et va franchir en 2024 le seuil des 100 000 ventes net. Pour rappel, le texte « banksien » – le plus court de notre histoire – qui figure sur la quatrième de couverture : « Vous n’obtiendrez absolument aucune citation de notre part pour la mettre sur la couverture de votre livre. » et c’est signé « Porte-parole de la police municipale de Londres ». Porté par l’immense succès de  l’exposition au titre éponyme à l’Hôtel de Ville de Paris – prolongée à deux
reprises –, Capitale(s) glisse de trois places (il était premier), Le Guide du street art à Paris se maintient à une très honorable position (5^e+ 1) et Anthologie du street art, dans une nouvelle édition augmentée de nouveaux contenus, réalisations artistiques et photographies proposée par Magda Danysz, est septième. Toujours dans le même domaine, à remarquer les classements de l’énorme somme Marseille envahit de Théo Defendi (18^e), Tribunes urbaines (21^e) de l’autrice du Guide du street art à Paris Chrixcel, Le rire urbain (23^e, +16), le très original Odyssée de Levalet (25^e), juste devant l’indispensable Dico de l’art urbain de Quentin Gassiat.

En arts culinaires, Levain est devenu au fil des ans un classique (il était leader en 2021, septième en 2022) et occupe une brillante deuxième place quatre crans au-dessus d’un autre classique, Aliments fermentés, aliments santé en progression de quatre rangs. Boissons fermentées naturelles des mêmes auteur.e.s demeurent quasiment à la même place que l’an dernier (16^e). À retenir les bons chiffres de Mes recettes express à IG bas (11^e) – qui ne perd que trois places par rapport au classement précédent, du Guide du Paris boui-boui (12^e, + 9), l’incroyable retour dans le top ten (10^e) de… Incroyable mais vegan ! déjà réimprimé à quatre reprises ; et le tir groupé des nouveautés de fin d’année Cuisine Sans Frontières de l’association grenobloise éponyme (13^e), Recevoir Healthy de Guillaume Jean-Pierre (14^e) et le très joyeux Délices d’Afrique de Marguerite Abouet – l’autrice de la fameuse  saga de Aya de Yopougon (8 tomes) –, illustré avec bonheur par Agnès Maupré (17^e) ; Boissons fermentées naturelles (16^e , + 1), le titre de Clémence Catz 10 ingrédients, 50 recettes, zéro gaspi (20^e) et la onzième parution chez nous de Géraldine Olivo Mon assiette anti-endométriose (22^e) complètent cette section consacrée aux livres de cuisine.

En architecture : Le Tour des matériaux d’une maison écologique occupe une superbe troisième place grâce au minutieux travail de l’équipe de Anatomies d’Architecture et vient en complément de leur précédent livre à succès Le Tour de France des maisons écologiques classé quinzième (+ 4). L’architecte et urbaniste Philippe Simon offre aux promeneurs amoureux de la capitale un ingénieux, érudit et très pratique Guide de l’archi à Paris : il est neuvième de notre classement.

Dans la collection Tout beau tout bio, Lucile Voineau a sorti son tout premier et astucieux livre pour décaper, réparer, restaurer, transformer au titre explicite : Guide pratique pour relooker les meubles anciens et vintages entrant directement au huitième rang. Autre autrice qui a publié pour la première fois chez Alternatives, la collagiste espagole Rebeka Elizegi fait paraître L’Art du collage au féminin, à la fois engagée et artistique, présentant les créations de 50 femmes internationales utilisant ce médium. Riche et colorée (24^e). 

Lors de l'émission On va déguster, diffusée la veille de Noël sur France Inter et enrgistrée au restaurant solidaire le Refettorio Paris, Elvira Masson recommande Cuisine Sans Frontières, « un livre formidable » Après sa présentation de l'association grenobloise à la fois traiteur et organisme de formation en cuisine pour les migrants, elle conclut : « Restaurer le lien, faire dialoguer les cultures, crééer des rencontres, ouvrir son esprit c'est le meilleur moyen de lutter contre les préjugés et l'exclusion.». Un parfait résumé de l'action de Cuisine Sans Frontières. Sa chronique est à (ré)écouter ici (entre 44'04" et 45'35").

Le même titre a également plu au trimestriel Yoga Magazine (janvier/févier/mars) car il permet de découvrir « une cuisine du monde pleine de saveurs, préparée dans le plaisir de l'échange et du partage par des personnes venues d'ailleurs. Le nouvel ouvrage de l'association Cuisine sans frontières, qui regroupe 40 recettes du monde, salées et sucrées, nous permet de déguster nous aussi les saveurs du monde entier- Maghreb, Afrique de l'Ouest, Caucase, Moyen Orient apportées en cadeau par des bénévoles ayant dû quitter leur pays. »

Le mensuel d'architecture de janvier d'A a eu l'excellente idée de demander à des libraires de conseiller des livres d'archi à ses lecteurs. La fameuse librairie Mollat, la plus importante de Bordeaux, a ainsi choisi Le Tour des matériaux d'une maison écologique :
« Après Le Tour de France des maisons écologiques, Mathis Rager, Emmanuel Stern, Raphaël Walther et Alice Mortamet s’installent au pays d’Auge, en Normandie. Le Tour des matériaux d’une maison écologique présente leur projet : rénover avec des matériaux locaux et en collaboration avec les habitants une maison traditionnelle en briques en ruine. Créateurs de la coopérative Anatomies d’Architecture, ils exposent, notamment par des infographies astucieuses, l’ensemble du processus de construction : la provenance et les spécificités des matériaux employés, les collaborations et les savoir-faire mobilisés. Une lecture passionnante qui ouvre des pistes pour transposer leur démarche écologique dans nos propres localités. »

C'est l'ouvrage très prescrit en ce début d'année : Recevoir healthy a retenu l'attention de plusieurs journaux :
– Marie Grézard, dans une rubrique intitulée Food, écrit dans le mensuel de janvier VSD : « Cercles vertueux. Après les excès des fêtes, commencez la nouvelle année avec des plats sains : une bonne alimentation, c’est le pilier du bien-être.
Trop gras, trop salé, trop lourd... qui n’a pas commis nombre d’excès l’an dernier ?
Les jours ont passé et avec eux, les bonnes résolutions d’innombrables janvier. Dîners à rallonge, apéros chips, pizzas entre amis... C’est toujours comme ça, avec les bonnes résolutions : elles ne sont pas faites pour durer et elles ne s’accommodent que de coupables exceptions. Plutôt que d’ajouter d’autres injonctions intenables, Guillaume Jean Pierre propose un virage en douceur, un recadrage alimentaire qui ne sacrifie rien au plaisir. Autrement dit, manger sain sans se faire mal au moral. Après avoir travaillé comme cuisinier professionnel, il a trouvé sa voie dans la photo, le stylisme culinaire et la création culinaire : son blog healthycooklife.com fourmille d’alternatives savoureuses, comme son livre qui vient tout juste de paraître. 70 recettes de l’apéro au dessert : mocktails gorgés de vitamines, pizzas pita, toasts de patate douce... L’art de recevoir aujourd’hui, c’est de savoir proposer à ses invités des recettes bien-être et gourmandes. »

– avec son titre, le bimestriel Healthy Food (janvier/février) ne pouvait que recommander le livre de Guillaume Jean Pierre :

– Le dernier jour de l'année 2023, le quotidien Le Dauphiné Libéré publiait l'article suivant : « Un livre pour se remettre des excès ! Voilà un livre qui vous fera le plus grand bien pour vous remettre des fêtes ! Le Haut Savoyard Guillaume Jean Pierre – photographe et créateur culinaire – a publié Recevoir healthy aux éditions Alternatives, un livre de recettes gourmandes et sans excès. Découpé en chapitres (recevoir en grand, recevoir simplement, recevoir en toute convivialité), il propose 70 recettes de l’apéro au dessert pour recevoir de manière saine et gourmande ainsi que divers conseils comme comment dresser une jolie table.
Crème au citron meringuée, lotte rôtie au thym, parmentier de volailles... Si vous avez l’eau la bouche, l’auteur partage avec nous sa recette de tarte chocolat & noisette, mélange parfait entre gourmandise et équilibre nutritionnel. »

– Recommandation enfin de Recevoir Healthy dans le Elle Hors série (janvier/février) : « Saines et gourmandes. Dans ce livre, 70 recettes pour un menus festif. »

Deux présentations du livre de Rebeka Elizegi :
– celle de Audrey Tartarat dans le mensuel du début 2024 Avantages qui l'illustre d'une création de Johanna Goodman figurant à la page 100 de L'Art du collage au féminin :

– une autre de Joëlle Péhaut – pas vraiment convaincue par « l'acte féministe
militant » de l'ouvrage – dans le bimestriel Artension (janvier/février) mais qui l'apprécie néanmoins : « Restent, comme toujours, les œuvres reproduites : des techniques variées, des intentions multiples et des réalisations magnifiques ; les prises de son de l’esprit de Linden Eller ou cette façon d’aller droit au but d’Isabel Reitemeyer, et de bien d’autres encore. Mais le collage, c’est avant tout l’inattendu. Un bout d’inconscient qui s’exprime. Or, à part avec Julia Kristeva, il n’est jamais fait mention de la psychanalyse et de son principe fondateur, l’association. Sans doute que citer Freud ou Lacan serait une trahison de la cause, faisant allégeance au patriarcat. Heureusement, le combat des femmes, objet politique qui concerne l’humanité tout entière, est parfois courageusement illustré, telles ces Palestiniennes et ces Israéliennes qui s’unissent par la paix ! »