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“Sous le street art, le Louvre” et son auteur références d'un dossier de “Graffiti Art”

Mis en ligne le 26/01/20 | #
 

Graffiti Art (janvier/février) propose une très intéressante analyse des rapports qu'entretiennent les artistes urbains avec l'art classique et en fait même sa couverture (voir plus bas). Dirigé par Stéphanie Lemoine – auteure chez nous de quatre ouvrages – le dossier s'appuie sur le tout récent ouvrage de Cyrille Gouyette et débute ainsi : « “L’art urbain impose un changement radical de paradigme”, écrit Cyrille Gouyette dans Sous le Street art, le Louvre : quand l’art classique inspire l’art urbain, paru à l’automne 2019 aux éditions Alternatives. Exercé sans autorisation dans l’espace public, il impose en effet une relation à l’art très éloignée des pratiques et des conventions muséales. Dans la rue, il n’est plus question de conservation, ni de médiation : l’œuvre s'impose aux passants en toute gratuité, et sans les filtres qui orientent le regard des visiteurs dans les institutions. L’éphémère, la dégradation et l’effacement y sont acceptés, et même souvent revendiqués comme porteurs de sens. Les outils et techniques mobilisés (bombe aérosol, pochoir, etc.) s’accordent à l’urgence de la situation. Pas question de se poser, de prendre son temps, comme dans l’atelier. Pas question non plus de satisfaire aux normes et aux critères des institutions : les artistes exerçant dans la rue échappent à la muséification, bousculent les hiérarchies et mêlent allègrement les registres. Quitte à édifier leurs propres musées, à ciel ouvert cette fois. »

             Sous le street art le Louvre Graffiti Art

Graffiti Art janvier 2020Dans le même numéro, Street art/today2 est également présenté : « “Le paroxysme de la crise identitaire du street art semble enfin derrière nous et une nouvelle scène émerge et se réinvente sous nos yeux”. Tels sont les mots placés en introduction du Street art/today, qui paraît trois ans après le premier volume. En reprenant le même principe : “ordonner l’univers foisonnant et polymorphe du street art” selon quatre catégories esthétiques (abstrait, figuratif, surréalisme, interventionnisme), et mettre en lumière les forces actuellement en présence. Soit cinquante artistes (Low Bros, Okuda, Herakut...) qui ont tracé ces dernières années différentes lignes de fuite, façonné des tendances et exposé de nouvelles réflexions : sur notre société, sur le tissu social, mais également sur le possible avenir d'un genre artistique constamment en évolution. »


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