Editions Alternatives

Encore une disparition qui nous chagrine, celle de David Bowie, la Black Star a rejoint les étoiles deux jours après la parution de son ultime album paru le jour de ses 69 ans, le 8 janvier 2016. Le plus rock'n'roll de nos street artists, Jef Aérosol, n'avait bien évidemment pas manqué de le “pochoiriser” dans son Very Important Pochoirs (voir la reproduction de la page ci-dessous et le portrait sur notre page d'accueil, 2006), écrivant notamment à son propos : « La période qui m'intéresse va de 69 (Space Oddity) à  74 (Diamond Dogs)... marqué en 72 par un événement extraordinaire : The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars... whether the name Ziggy comes from Iggy, Twiggy or Bowie's taylor Ziggy, we don't know... but, oh boy, the name itself does ring! Ziggy Stardust... each track is a gem... archetypal glam rock, magic guitar riffs... l'intro de Ziggy, l'enchaînement sur Suffragette City... la voix sur Rock'n'Roll Suicide... chaque seconde de l'album est géniale... inégalable Mick Ronson... admirable Tony Visconti... et excellent Arthur Pennebaker, qui a filmé la grâcile créature aux cheveux de feu sur scène et en coulisses... »

Un mois après la Cop21, intéressante analyse du journaliste Philippe Lukacs dans Le Monde (Éco et Entreprise) du 8 janvier 2015 sur l'intérêt des chefs d'entreprise à investir dans la transition énérgétique. Pour étayer sa démonstrartion, il propose l'analyse de Hydrogène. Extrait  :

« La lecture d'un petit livre qui vient de sortir, Hydrogène: la transition énergétique en marche ! (Pierre-Étienne Franc et Pascal Mateo, préface de Pascal Lamy, éditions Alternatives, 2015), apportera aux responsables d'entreprise des réponses concrètes sur la façon de sortir des multiples cercles vicieux qui empêchent une transition, de quelque nature qu'elle soit, et devrait être de nature à stimuler leur réflexion. Passer à une croissance plus contributive à la construction d'un futur souhaitable nécessite, notamment, de réorienter de façon innovante la stratégie comme le mode de management des entreprises. Or, aujourd'hui, l'innovation suppose, de plus en plus, le développement d'un écosystème complet auquel participent plusieurs entreprises de secteurs différents. Aucun acteur isolé ne peut réussir. Mais comment éviter que les partenaires potentiels nécessaires à la construction de l'écosystème refusent de s'engager au motif que l'écosystème n'est pas construit? Comment casser ce dilemme de la poule et de l'œuf ? »

Le site de Télérama a nettement choisi son camp dans la bataille qui oppose les partisans de l'extension du stade de tennis Rolland-Garros à ceux de la défense de l'environnement en s'appuyant sur le livre Pour le jardin des serres d'Auteuil. Pour comprendre leur argumentation, cliquez ici.

Pour Alternatives, 2015 fut l'année du street art, les meilleures ventes en librairie en témoignent : six titres sur dix figurent en effet au palmarès (voir le détail sur notre page d'accueil). Avec sur les deux premières marches du podium, le célébrissime artiste de Bristol avec Banksy vous représentez..., dont le premier tirage de 10 000 exemplaires est parti en deux mois, et son premier ouvrage, paru il y a tout juste cinq ans, Guerre et Spray qui vient de dépasser les 60 000 ventes. À souligner l'étonnante cinquième place du dernier ouvrage de JR, Wrinkles of the City qui, paru le 11 décembre, n'a été disponible que lors des vingt derniers jours de l'année !

JR présente sur son Instagram, Wrinkles of the City / Des rides et des villes, son tout dernier ouvrage paru en fin d'année 2015 : Instagram de JR.

Deux critiques favorables pour Les Murs révoltés :
– dans l'hebdomadaire du NPA L'Anticapitaliste n° 315 du 10 décembre 2015 :
« Spécialistes du graffiti et de l'art urbain, les auteurs présentent le travail de plus d'une cinquantaine d'artistes parmi les plus engagés du street art (Abraham Clet, Arnaud Puig, Beau Soir, Dimitri Taxi, Elis, Indigo, Jo Di Bona, Mark Jenkins, Miss.Tic, Monsieur Qui, Pang, Radak, Rero, Speedy Graphito, Zoo Project...), “principal mouvement artistique émergent de ces trente dernières années”, art “manifeste” dont l'on trouve les œuvres les plus politiques dans les banlieues, à proximité des squats et des ateliers d'artistes. D'Athènes à Lisbonne, de Marseille à Barcelone, de Rome à Vitry en passant par Paris, cette critique sociale et politique mondialisée manie aussi bien la subversion que l'humour, la dérision et l'indignation. “Au-delà de leur application à dénoncer la ‘fabrique du consentement’, ces détournements artistiques participent aussi d'un mouvement de reconquête de l'espace public, que beaucoup décrivent comme menacé.” »

– dans le bimestriel (novembre décembre) de Mémoires des arts :