Editions Alternatives

Le Salon de Livre de Paris vient se fermer ses portes. Des résultats encourageants pour Alternatives : + 25 % en tenant compte de la nouvelle configuration de l'événement (deux jours en moins par rapport au Salon de l'an dernier).
Au-delà des ventes, vous avez été particulièrement nombreuses et nombreux à vous rendre sur notre stand, à faire part de vos remarques et encouragements. Un grand merci à tous.
Une pensée affectueuse à nos “dédicaceurs” :
– Thomas Vuille qui signait son M.Chat, photos 5 ,6 et 7 ;
– Lassâd Métoui et Malek Chebel pour Les cent noms de l'amour, photos 8, 9 et 10 ;
– Patricia Beucher pour son livre Mon potager tranquille.
Un grand merci aussi à Caroline Dartiailh qui a “tenu” notre espace cinq longs jours durant...
Une petite sélection des meilleures photos du cru 2011.

Patrice Aoust et Catherine Paradis

Le quotidien Les Nouvelles Calédoniennes (15 mars 2011) consacre deux très belles pages à Denis Protat, sous le titre Les années 70 dans le sang, et à son ouvrage-référence L'Encyclopédie du Hard Rock des 70's. Extraits :

« La musique a ses fidèles. Et les fidèles ont leur période chérie. Pour ce Calédonien d'adoption de 42 ans, cet âge d'or est tout trouvé. En 2004, est sortie, sous sa plume, L'Encyclopédie du Hard Rock des 70's, bouquin réédité en avril 2008 vu le succès. “Je me suis rendu compte qu'il n'existait rien au niveau des ouvrages de référence” sur ce style entendu au sens large. C'est-à-dire comprenant le rock psychédélique, sudiste, progressif ou encore le blues-rock.“Alors je me suis dit, pourquoi pas”. Les Éditions Alternatives, une branche de Gallimard, ont signé le contrat, et un ancien graphiste du fameux magazine Rock & Folk, Jean-Jacques Mahuteau, collaborateur un temps de Philippe Manœuvre, a apporté sa pierre au projet. Et roule... “On parle même d'une réédition en 2012 ou 2013”.
Dans ce livre à la couverture noire, il y a “tout ce qui a pu sortir de 1967 à 1982 dans le monde entier, tous continents confondus. Europe, USA, Australie, Japon, Canada”. Pas moins de I 800 groupes sont reférences, soit 5 000 disques, “et j'en ai 95 %, sur différents supports, vinyle, CD, cassette” calcule l'instituteur de Nouméa. »

Auteur de VIP - Very Important Pochoirs, le célèbre pochoiriste Jef Aérosol expose ses œuvres sur les cimaises du musée des Avelines à Saint-Cloud jusqu'au 30 avril 2011. Voici ci-dessous une reproduction d'une partie de l'article que la revue bimestrielle de mars-avril 2011 Art actuel consacre à cet événement :

Musée des Avelines
60 rue Gounod  92210 Saint-Cloud
Tél. : 01 46 02 67 18 - Fax : 01 47 71 27 00

Après la folie de la presse lors de la sortie de son film en janvier dernier (“Women are heroes” : la déferlante JR dans les médias), JR est de retour dans la presse pour Women are heroes que nous venons de réimprimer pour la troisième fois. En l'occurrence, ce sont les mensuels Lonely Planet (mars 2011, reproduction à gauche) et Décideurs (février) qui reviennent sur le livre. 
« Alors que sort sur les écrans le film Women are heroes de JR (en salles depuis le 12 janvier), les éditions Alternatives publient la nouvelle édition des portraits de l'artiste français. Troisième volet, après 28 millimètres et Face 2 Face, Women are heroes est un recueil de visages et de regards pris au 28 mm, au plus près, de femmes de la vie de tous les jours au Brésil, au Kenya, en Inde ou au Cambodge. Elles sont affichées dans la plus grande galerie d'art au monde: celle de la rue, des toits, des ponts, des trains, etc. L'exposition grandeur nature, à mi-chemin entre art et action, trouve dans ce livre un prolongement qui laisse la place à ces voix délaissées. »

Le Télégramme de Brest du 5 mars 2011 consacre un long article à notre auteure à succès Nathalie Boisseau. Marie-Line Quéau explique :
« A 40 ans, Nathalie Boisseau fait partie de cette génération de pratiquants d'une écologie décomplexée, dépoussiérée de l'austérité militante des débuts. Bricoler nature, recycler rigolo. Son quotidien est fait de trucs simples et souvent drôles pour dépenser moins mais malin, bricoler nature, nettoyer bio et recycler rigolo. Un art de vivre devenu passion et aujourd'hui entreprise familiale. Journaliste de formation, Nathalie Boisseau a ouvert d'abord un blog, puis carrément un magazine sur Internet (Esprit cabane) sur lequel elle diffuse gratuitement ses idées créatives et écologiques. Son site reçoit suffisamment de visiteurs pour attirer des annonceurs et séduire des partenaires commerciaux. Les éditions Alternatives flairent le bon plan et proposent à Nathalie de compiler ses trouvailles dans leur collection de livres pratiques, Tout beau, tout bio. Créations au naturel sort en 2009.  On y trouve le modèle d'un sac en chambres à air de VTT à faire pâlir de jalousie les maroquiniers ou un collier en touches de téléphone mobile qui fera forcément fureur. (…) Dans Le ménage au  naturel, paru en 2010, Nathalie explique comment fabriquer dix litres de lessive bio avec un gros savon de Marseille, qui sent bon, ne pique pas, ne pollue pas l'eau et coûte dix fois moins cher que la lessive du commerce, dont il faut, en plus, recycler le bidon. Dans Peindre et décorer au naturel, le petit dernier, on redécouvre les vertus de la colle à la farine, de la peinture murale à la pomme de terre et on s'amuse à transformer les bouchons en plastique en d'adorables boîtes à pilules. »

Dans son excellent Mag du week-end (5/6 mars 2011), Libération consacre une demi page à L'Inhabitable. Sybille Vincendon présente ainsi l'ouvrage : 
« L'habitat insalubre, cette indignité, est le sujet d'un petit livre qui, conformément à la règle de la collection "Mémoires urbaines Paris XXI^e siècle", réunit un écrivain et un architecte. A la romancière, Joy Sorman, le récit de l'état des lieux. Elle arpente les passages, les cours, monte les escaliers branlants, décrit les murs crasseux, les planchers déglingués, les habitats bricolés. Elle détaille les fenêtres bouchées au carton pour isoler un peu, les branchements électriques dangereux, l'entassement des choses et des gens. Un reportage photo de Jean Claude Pattacini donne cette réalité à voir.
 (...) Cette situation vient de loin. L'architecte Eric Lapierre prend le relais de Joy Sorman pour expliquer d'où l'on vient. L'obsession de lutter contre la tuberculose au XIX^e siècle. Le repérage des îlots les plus infectés avec l'établissement d'une cartographie et d'un "casier sanitaire". Et au siècle dernier, l'éradication de ces poches par la démolition pure et simple. Les rénovations de l'après-guerre vont se faire à coups de grandes barres, dans les quartiers populaires de l'est. La ville ancienne, avec ses petites rues, est supposée incompatible avec la salubrité. Il va falloir une révolution mentale pour que cette contradiction disparaisse. La ville ancienne, au début du siècle, "était perçue comme une forme mortifère [...] A la fin, elle est considérée comme une chose precieuse qu'il convient de conserver le plus possible", écrit l'architecte.
Peut-être a-t-on enfin trouvé la méthode. Le livre se termine par les photos avant-après d'une dizaine d'opérations réalisées par la Siemp. Aujourd'hui, réparer l'insalubre, c'est digne. »

En ce même mois de mars, un autre article est consacré à ce même titre dans le mensuel Géomètre : « Même si, en dix ans, des centaines d'immeubles insalubres de Paris ont quasiment disparu, il en reste encore quelques uns. Des non-habitations où l'on rencontre toutes formes de délabrement, de non respect des normes de sécurité, de dangers. Joy Sorman est parti à la rencontre des habitants de ces immeubles afin de découvrir ce qu’englobe le terme d'insalubrité. Qui, comment, pourquoi ? Au fil de ses rencontres et des histoires, Joy Sorman dresse le tableau d'une réalité sociale. De son côté, l'architecte et urbaniste Eric Lapierre retrace l'histoire de cet habitat et des programmes successifs de réhabilitation. »