Editions Alternatives

L'intérêt des périodes estivales c'est qu'on découvre des chroniques qu'on avait zappé lors de leur première diffusion. C'est le cas pour la présentation par la responsable de la Librairie Gourmande Déborah Dupont de la recette des œufs mimosa de Marie Laforêt (« un sacré talent » dixit F.-R. Gaudry) – tirée de son Incroyable mais vegan – dans l'émission On va déguster de François-Régis Gaudry du 25 juillet, rediffusion de celle du 23 février. Et Déborah Dupont de s'esclamer à la fin de sa chronique (à réécouter ici) : On trouve « des recettes absolument dingues dans ce livre ! » Et c'est pas faux !

« La déshydratation “est la méthode la plus facile, la plus sécurisée, la plus économique et la plus intéressante sur le plan nutritionnel” pour conserver les champignons, écrit Linda Louis, talentueuse auteure culinaire de la nature dans les Quatre Saisons du champignon. Procurez-vous cette “bible”, vous y apprendrez que vous n’êtes pas obligé d’investir dans un déshydrateur pour sécher les cèpes et que cela fonctionne bien quand ils sont placés près d’une cheminée, d’un radiateur ou d’une chaudière. Linda Louis recommande cette technique pour les cèpes, les trompettes-de-la-mort, les shiitakés,les chanterelles (en tube ou jaunissantes), les mousserons d’automne, mais elle la déconseille pour les pieds-de-mouton, qui deviennent amers, les girolles ou les pleurotes, qui deviennent trop caoutchouteuses une fois réhydratées et cuites. »
Ceci est un extrait de l'excellent article que le talentueux Jacky Durand a ércit dans Libération du 29 juillet.

Le bimestriel Pratique des arts (août/septembre) a fait des présentations très proches pour le Guide du street art à Marseille et le Guide du street art à Paris :

Le départ du Tour de France a été décalé fin août mais Le Tour de France des maisons écologiques a déjà eu lieu et on en connaît les vainqueurs qui figurent dans le livre de Mathis Rager, Emmanuel Stern et Raphaël Walther ! Et leur titre continue à susciter l'intéreêt comme en témoignent les compte-rendus de :

– Habitat naturel (bimestriel de juillet/août) :
« Dessins, chiffres-clefs, interviews des habitants – pour la plupart autoconstructeurs – et avis d'experts... tout a été mis en place pour produire une étude éclairante sur ces projets alternatifs et replacé dans un contexte plus global. Bonnes solutions, fausses bonnes idées... en tous cas de très belles aventures humaines et quantité d'initiatives passionnantes pour sortir de la standardisation de nos habitations et de son impact dévastateur sur l'environnement. »

– Archiscopie (trimestriel de l'été 2020) : « Mathis Rager, Emmanuel Stern, Raphaël Walther Afin de prendre connaissance des expérimentations et de nouvelles méthodes en termes d’architecture durable, les trois auteurs, respectivement conducteur de travaux, anthropologue-constructeur et architecte, visitent et décrivent trente maisons en France qui offrent une large variété d’innovations et d’alternatives : données techniques et pratiques, procédés constructifs, matériaux utilisés, illustrés de plans et de photos. »

– Respire ((imestriel de juillet/août) : « Comment se fait-il que le béton continue de couler bien qu’il soit responsable de 5 % des émissions mondiales de C0₂ anthropique ? Comment pouvons-nous continuer de couvrir nos cloisons et plafonds de bois exotiques lorsqu’on connaît l’ampleur de la déforestation ? Avec ce livre, Mathis, Emmanuel et Raphaël souhaitaient répondre à ces questionnements, mais surtout trouver des pistes de réflexion pour bâtir avec sens. Les deux architectes et l’anthropologue ont arpenté la France à la rencontre de ceux qui ont construit – et souvent autoconstruit – en marge de l’économie formelle, pour habiter et non simplement se loger. Le tout est retranscrit en un état des lieux très pratique, des croquis aux témoignages, parfait pour ceux qui souhaiteraient se lancer. »

Le tout premier numéro de la revue culturelle franco-japonaise vient de paraître en début d'été. Son titre ? Koko qui consacre son donc numéro 1 – que nous recommandons, il est très sympa – au street art au Japon et en France.
On ne résiste pas à reproduire leurs préconisations de plusieurs de nos ouvrages (Alter Ego, Sous le street art, le Louvre, Graffeuses), c'est la première fois que nous mettons du japonais sur notre site. Autre titre présenté, le Guide du street art en France :
« Au fil de parcours établis dans 10 villes de France (Lille, Rouen, Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Sète, Marseille, Lyon et Strasbourg), partez explorer des quartiers hauts en couleur, vivant au rythme de l’art urbain ! » Bon, pour la traduction en japonais, et pour découvrir plein de bonnes choses, on vous suggère de vous procurer la revue !      

Deux nouvelles références pour Les Nouveaux bâtisseurs :

– Le trimestriel de cet été 2020 Habitat naurel érit : « Répondre à l'urgence écologique et climatique place le secteur de la construction et de l'aménagement face à d'immenses défis. L'habitat doit être pensé de façon globale pour s'adapter à la diversité des ressources, des besoins locaux, des aléas climatiques... Mais comment faire ? Quels moyens humains et financiers mettre en place pour y parvenir ? Comment impliquer les habitants le plus largement possible alors que les formats “classiques” de la concerta tion (réunions d'informations notamment) peinent à mobiliser hors d'un cercle restreint de militants associatifs ? Comment concilier expérimentation et contraintes réglementaires ? Autant de questions auxquelles s'efforce de répondre l'auteur de cet ouvrage en mettant en perspective sa propre expérience de terrain (logement social, maîtrise d'ouvrage, créateur
des Écofaubourgs). »

– Autre trimestriel édité à la même période, Archiscopie qui présente ainsi l'ouvrage de Vidal Benchimol : « Parce que sa durabilité et ses performances énergétiques dépendent autant de ses caractéristiques propres (isolation, orientation, type de chauffage, etc.) que de son environnement (localisation, transport induit, etc.) et de son adaptabilité aux modes de vie des occupants, l’habitat ne peut être envisagé comme une “machine célibataire” ; au contraire, sa construction doit être pensée de manière holistique, en étroite collaboration avec les habitants. À partir du retour d’expérience de son projet Écofaubourgs® (2019) ainsi que d’autres exemples en France et à l’étranger, l’auteur, professionnel de l’immobilier, explique pourquoi, avec qui et comment favoriser le “faire ensemble” afin de développer une culture écologique commune propice au bien-vivre. »