Abdallah Akar
Originaire de Tunisie où il est né en 1952, ce scientifique de formation s’est enraciné en France à l’âge de vingt ans, où il poursuit sa carrière de peintre et calligraphe, après avoir fait la rencontre de Ghani Alani, maître calligraphe irakien. Pendant plus de quarante ans, Abdallah Akar travaille l’art de la calligraphie, et l’enseigne dès 1996 à l’Institut du monde arabe à Paris. Il exposera ses œuvres en France mais aussi à l’étranger à partir de 1986. En 2000, à la demande de la médiathèque de Saint-Ouen-l’Aumône, où réside l’artiste, il entreprend de recréer les Mou’allaqât. Abdallah décide alors d’utiliser un matériau d’aujourd’hui, la tarlatane, et de s’inspirer dans le même temps, d’un des plus anciens des styles de calligraphie, le koufique. Il est l'auteur de Les Chevaux du vent (2002), Découverte des calligraphies de l'arabe (2003), Marahil (2009), Les Lignes de l'attente (2020) avec Muriel Augry. Il demeure à Saint-Ouen-l'Aumone.
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