Editions Alternatives

C'est la judicieuse recommandation du bimestriel Top Nature (novembre/décembre) qui a vraiment apprécié Sorry Children :
« Une forme originale, un ton décalé, une ligne engagée : surprenant au premier abord de par sa construction, cet ouvrage sort des sentiers battus des livres sur l'urgence écologique, et c'est pour cette raison qu'il faut absolument le lire. Même avec peu de temps devant soi, même avec un sac à dos de certitudes sur le sujet, même avec une distance de gros malin à qui on ne la fait pas, on se laisse happer par le rythme de Sorry Children : rythme visuel, tout d'abord, puis textuel car le propos est maîtrisé de bout en bout. Recenser "les pires excuses à donner demain à nos enfants pour avoir ravagé la planète", il fallait le faire. Si un seul d'entre nous ne se sent pas visé à un moment ou à un autre de ce déroulement implacable, c'est qu'il le fait exprès. Déni, provocation, bêtise en limite d'irréversibilité : au choix. Les excuses ont beau être qualifiées de “pires ”, elles n'en sont pas moins récurrentes dans le discours des générations responsables de l'état des lieux. L'idée forte de cet ouvrage issu d'une campagne d'alerte (#lapireexcuse) lancée en 2019 sur les réseaux sociaux, consiste à faire incarner ces excuses lamentables, tant entendues, par diverses personnalités du spectacle, de l'art, du milieu associatif, politique, ou intellectuel. Pour autant, l'objectif des auteurs ne consiste pas à pousser le ledeur dans le précipice de l'éco-anxiété : au fil des pages, autant d'excuses improbables, autant de supports à des actions concrètes à mettre en œuvre pour limiter les dégâts. Désolés, les enfants, mais vos parents n'ont pas d'excuses ! »

Autre choix du même titre, celui de la journaliste Marie François pour le compte du mensuel de décembre Avantages :

Autre référence, celle d'un autre mensuel (décembre) CFDT magazine :

Et enfin la présentation du livre de Grégory Poinsenet et Pierre Charrier par le trimestriel de fin d'annéee Yggdrasil : « Et vous, quelle serait la pire excuse que vous donneriez à vos petits-enfants sur votre lit de mort ? Exercice intéressant en soi, car la réponse vous dévoile : par un jeu de miroir, elle trahit en réalité vos motivations profondes, vos peurs, vos désirs. Le photographe Josef Helie, accompagné de Pierre Charrier et Gregory Poinsenet, s'est lancé dans ce projet artistique de mettre en portrait les pires excuses de chacun, dont pas mal de personnalités. Marrantes, choquantes, intelligentes, évidentes, compliquées... des centaines d’excuses sont ici classées par thèmes et commentées (avec une ignoble préface de Didier Super). II y a un effet magique à voir toutes ces excuses en simultané, car elles finissent par dresser en pointillés le paysage idéologique, voire mythologique, de notre époque. Fascinant et poilant. Allergiques au second degré s'abstenir ! »