Editions Alternatives

Dans son numéro de février 2011, le mensuell L'Œil, sous le titre L'artivisme entre art et militantisme a fait une belle présentation de Artivisme. Voici la conclusion de Jean-Christophe Castelain : 
« L'ouvrage est écrit avec pertinence, loin d'un certain préchi prêcha sociologique. II y est bien sûr beaucoup question de dénonciation et de questionnement mais l'on découvre de nombreuses expériences drôles, parfois émouvantes toujours surprenantes Burning Man, qui donne son nom a une ville éphémère dans le Nevada aurait peut être mérité plus de développement tant il est une formidable aventure humaine. Une manière de savoir- vivre comme le disent joliment les auteures. ». 

Autre mensuel
de février, Étapes (ci-dessous) : 

Troisième mensuel, belge et toujours en février, Axelle, qui écrit : « Quelque part entre esthétique et politique, l'artivisme désigne un art engagé, un art qui cherche à mobiliser le spectateur, a lui faire prendre position. C'est l'art contestataire des féministes, l'art festif des collectifs décidés à réenchanter la vie ou encore la résistance esthétique a la publicité et à la privatisation de l'espace public . Reproductions d'oeuvres et interviews d'artistes à l'appui, ce livre passionnant dresse un bel état des lieux des pratiques contemporaines de l'art radical. »

Le 20 janvier, lors de l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance présentée par Raphaël Enthoven et Adèle Van Reeth, mise en valeur de ce même Artivisme, sur France Culture.

Le 3 décembre dernier, présentation du même titre de Stéphanie Lemoine et Samira Ouardi lors de l'émisssion d'Émilie Aubry Écrire la politique (LCP] dans la chronique d’Aurélie Marcireau en fin d'émission.

...tel est le titre des deux pages que consacrent l'hebdomadaire Marianne (22/28 janvier 2011) à l'auteur du Meilleur de la tarte citron et du Meilleur du chocolat.
Voici la présentation de ce dernier titre dans un encadré qui clôt cette enquête :« Jacques Genin a couché sur le papier ses
25 meilleures recettes de chocolat, avec 
ses secrets, sa gestuelle, ses tours de main. Des truffes à la tarte au chocolat, en passant par l'éclair et le chocolat chaud. » 

Le Nouvel Observateur (Télé Obs) (20-26 janvier 2011) consacre quatre pleines pages à L'Inhabitable. Le chapeau de Morgane Bertrand et Gurvan Le Guellec commence ainsi : « Invitée par les services de la Ville à raconter l'insalubrité parisienne, Joy Sorman réussit à rendre palpable l'invisible. Loin des clichés du prêt-à-penser. Au plus près du réel. »
Et d'écrire ensuite : « L'écrivain fait souvent bisquer le journaliste. Dans son travail de mise en scène du réel, il dispose de deux avantages : la liberté du mentir -vrai, et le temps nécessaire à la quête du mot juste. Quand l'écrivaine Joy Sorman prend la plume pour s'attaquer aux derniers réduits de l'insalubrité parisienne, cela donne ainsi des descriptions presque balzaciennes. Les fuites d'eau, les fils électriques qui “s'emmêlent comme des nids”, les rats, les cafards par dizaines qui “courent en ligne sur les tuyaux”, les tas d'ordures et, enfin, les murs, dont la lèpre peut donner lieu à d'infinies variations : “pourris” bien sûr, mais aussi “décrépis”, “desquames”, “rapiécés”, “rongés”, “gondoles”. (...) L'insalubre est-il aussi inhospitalier que le suggère “l'Inhabitable”, titre de l'ouvrage ? “J'ai rencontré des gens qui ne veulent pas forcément quitter leur taudis pour les bons HLM que la Ville leur propose, raconte Joy Sorman. Comme si, parfois, le temps passé dans le logement comptait plus que l'espace, et son inconfort.” »

Le mensuel Rap Mag de janvier 2011
a craqué pour Guerre et Spray :

« Sorti en version anglaise en 2006 sous le titre 
Wall & Pieces, l'excellent ouvrage 
compilant les travaux les plus marquants 
de Banksy depuis ses débuts 
agrémentes de commentaires de l'artiste 
est au jourd 'hui disponible en français. 
On y retrouve notamment ses différents 
pochoirs anti-guerre, ses pastiches de
Pulp Fiction ou encore ses peintures sur le mur 
de séparation entre Israël et la Palestine. 
Un ouvrage riche et indispensable 
pour faire connaissance avec le plus grand 
street-artist actuel. »

Le mensuel nantais Terra Éco de janvier 2011 a bien aimé les “mabouls” qu'on rencontre parfois dans les pages d'Artivisme :

Autre mensuel, de Marseille (décembre 2010), CQFD qui, dans un style anarcho-flamboyant, écrit :
« L'Artivisme de Stéphanie Lemoine et Sandra Ouardi (éd. Alternatives) est le cadeau à offrir, à recevoir, à emmener avec soi au pieu, au turbin, au mastroquet. On y dépeint de la plus surenflammante manière les mille et une manières de réenchanter ludiquement la vie illico en en faisant voir de toutes les couleurs aux galuchets du vieux monde flico-marchand. Mises à feu par les guerrilleros de la jouissance radicale du passé (de Dada à Abbie Hoffman, des situs à HaMm Bey), Sandra et Stéphanie nous abouchent pour nous réveiller explosivement avec les seuls utopistes vraiment baisables, ceux qui sont passés guillerettement aux actes : des squatters “contre-culturels” tentant d'acoquiner l'art et la vie aux fêtards de Carnival Against Capital préfigurant un monde sans contraintes ni tabous, sans oublier les bâtisseurs de cités idéales d'une semaine comme Black Rock City une fois par an dans le désert du Nevada et les insurgés des TAZ niquant les rites sécuritaires... »

Voilà une critique de Guerre et Spray qu'elle est bonne ! Voici quelques extraits de ce qu'écrit Grégory Tuban dans L'Indépendant, le quotidien perpignanais du 1^er janvier 2011.
« Des œuvres souvent effacées par les services de la “propreté urbaine” que l'on peut regarder à l'envi dans un catalogue autobiographique traduit en français par les éditions Alternative. Guerre et spray ne lève pourtant pas le voile sur Banksy qui avoue lui-même être un “vandale cherchant à rendre le monde plus beau” et compte bien le rester. L'intérêt de ce livre réside dans son corpus iconographique des tags les plus célèbres : les rats sur les murs de Londres, le baiser des bobbies, les fenêtres à Bethléem, les incursions dans les zoos... Tout, ou presque, est ici subversif à commencer par les installations de toiles détournées qu'il accroche dans les plus grands musées avant de compter le temps durant lequel elles restent en place. Des Bethléem 2005 peintures modifiées avec brio, qui finissent souvent dans les collections des musées “victimes” de son art terroriste. Contradiction ? Pas sûr. (…) “Vous n'obtiendrez absolument aucune citation de notre part pour la mettre sur la couverture de votre livre” précise le porte-parole de la police municipale de Londres. Déclaration affichée sur la quatrième de couv. Pourvu que ça dure... »