Editions Alternatives

Ce n'est pas tous les jours qu'un auteur d'Alternatives se voit consacrer la célébrisssime dernière page du quotidien Libération. C'est le cas de l'auteur de Culinaire Design. Dans son numéro du 16/17 avril 2011, la rubrique portrait était en effet dédiée à Marc Brétillot. Extraits du truculent papier d'Anne-Marie Fèvre :
« Avec un rictus moqueur, Marc Brétillot lâche : “J'anime un atelier de design culinaire.” De design “quoi” ? En juin 2001, on suit alors cette silhouette de moine punk, habillé en noir et rouge, dans les couloirs de l'école d'art de Reims, dans la Marne. Cet enseignant y anime un laboratoire où des étudiants, en alchimistes potaches, fabriquent de bien bizarres sandwichs, de curieux bâtons de rouge à lèvres en chocolat et autres loukoums à l'andouillette. Avec une exigence : cela doit être bon ! (…] Brétillot remet à vif les ingrédients, fait des rapprochements dérangeants, casse les codes des plats ancestraux. Dans ses constructions d'aliments, un goût tranche sur l'autre, pour choquer le palais, puis le séduire. Il manipule de même les rituels du repas, créant des tablées de cobayes devant lesquels défilent tapis roulant et autres machineries. »

Un dossier spécial dans Le Monde du 7 avril 2011 dans l'exacte problématique développée par Nos enfants nous accuseront, qui est mentionné. L'auteur du livre, Jean-Paui Jaud est interviewé à la fin de l'enquête par Patricia Jolly. En voici la conclusion, évidemment similaire aux analyses développées dans son ouvrage :
« Plus de 40 % des produits bio consommés en France sont importés, c'est pourquoi une reconquête de nos terres est fondamentale. II existe aussi un paradoxe : chaque année, les agriculteurs bio français doivent payer leur certification “bio”, quand ceux des grands domaines intensifs touchent la majorité des aides agricoles européennes. Et les maladies générées par les produits chimiques qu'ils utilisent coûtent une fortune à la collectivité. Il faut refuser la dictature de l'industrie agroalimentaire, qui défend son juteux business à coups de budgets de marketing et de communication colossaux. »

Sous le titre Le livre conseil du chineur de Boulogne, le quotidien Le Parisien du 29 mars présente ainsi Chiner le design : 
« Olivier Frénoy, designer et collectionneur d'objets industriels, dont l'agence est a Boulogne, publie un livre intitulé Chiner le design. Sur 250 pages, il livre ses conseils pour dénicher les bons objets, les lieux pour chiner, la valeur des objets. Sans oublier un chapitre sur le design industriel. Le tout il lustré d'un millier de photos, pour autant d'objets référencés. Et, pour découvrir une partie de sa collection, direction le musée des Années 1930 à Boulogne, ou le designer a imaginé un espace regroupant une centaine d'objets. »

Le trimestriel Féminitude (mars/avril/mai 2011) a sélectionné La Cosméto' au naturel en écrivant :
« Les recettes sont généralement simple et très bien expliquées, elles sont réalisables par les débutantes comme par celles qui ont déjà une expérience de la cosmétique naturelle. Et pour que vous vous rendiez mieux compte de l'intérêt de ces produits de beauté faits maison, Laurence Dupaquier vous offre cette recette d'huile de soin vanille, une huile de soin composée d'un alliage d'huiles bienfaisantes pour la peau et parfumée par la divine odeur exotique de la vanille. » Une page entière reprend donc cette recette. 

Dans le quotidien belge Le Soir du 31 mars 2011, le journaliste Admon Wajnblum consacre un dossier substantiel à Cradle to Cradle, avec une longue interview du préfacier de notre ouvrage Steven Beckers qui explique : « Dans cette optique, le concept cradle to cradle prône la “démontabilité”, à savoir que tous les matériaux doivent être “séparables”. En l'occurrence, il est impératif que tous les éléments qui constituent un produit puissent être isolés et récupérés de manière à être recyclés indépendamment les uns des autres pour fournir, in fine, des produits possédant exactement les mêmes propriétés ». Il précise également que la « pollution intérieure est directement liée aux matériaux de construction, lesquels contiennent de (trop) nombreuses substances nocives pour la santé humaine avec, à la clé, le développement d'allergies directement imputables aux matériaux de construction. Au point que c'est devenu un véritable problème de santé publique. Il en va donc de la responsabilité des architectes que de choisir des matériaux sains ».

Double page également pour Cradle to Cradle dans le mensuel de mars de Tribune & moi.
Sous le titre LA GRANDE BOUCLE – Green business : continuer à produire tout en recyclant à l'infini ? C'est possible grâce au principe du Cradle to Cradle.
Minh Tran Huy écrit entre autre : « L'espèce humaine doit cesser de se considérer comme un foyer de destruction : plutôt que de sauver la planète, mieux vaut apprendre à y prospérer. C'est en cela que Cradle to Cradle (C2C), qui refuse le discours culpabilisant, se différencie du développement durable ou d'une ONG verte. »

Autre article sur Cradle to Cradle, celui d'Aujourdhui en France du 2 avril, un peu fantaisiste tout de même puisqu'il cite Gallimard comme éditeur et annonce un nombre d'exemplaires vendu un tantinet folklorique... 

Pas moins d'une pleine page dans l'hebdomadaire Le Point (24 mars 2011) sur Cradle to Cradle. Extraits de l'article fouillé de Thomas Malher :
« Brad Pitt l'a présenté comme l'une des lectures les plus influentes de sa vie. Cameron Diaz, Steven Spielberg et Arnold Schwarzenegger en sont de fervents prosélytes. L'ouvrage a aussi massivement converti les Pays-Bas, où une chaire d'université à son nom doit voir le jour, et de manière plus surprenante, la Chine, où il se serait écoulé à 20 millions d'exemplaires. Depuis sa publication en 2002, le best seller mondial Cradle to Cradle (Du berceau au berceau) restait étrangement méconnu chez nous. Voici enfin ce “petit livre vert” disponible en version française. 
(…) L'avenir dira s'il s'agissait là d'un simple concept marketing ou d'un phénomène permettant de réconcilier croissance et environnement. En attendant, cet essai prônant une économie vertueuse prend une symbolique particulière en cette période de débats autour de l'énergie atomique. Et les deux auteurs de rappeler qu'il existe une centrale nucléaire fonctionnant merveilleusement bien : elle se situe à 150 millions de kilomètres de nous et se nomme le Soleil. »