Editions Alternatives

La co-auteure de Vive la corévolution a accordé une longue interview au trimestriel marseillais Interdépendances (octobre-décembre 2012). Voici la conclusion d'Anne-Sophie Novel :
« Les avantages économiques de la consommation collaborative engendrent des comportements plus écologiques. Peu d’études existent sur les effets environnementaux de ces nouveaux types de consommation, mais ils permettent assurément de réduire certains effets néfastes de la surconsommation. En termes d’impacts économiques et sociaux, les effets sont évidents : les logiques coopératives et solidaires recréent du lien social. C'est le cas de sites comme voisinage.fr et peuplade.fr ou une initiative comme l’Accordene (lieu ou se regroupent les habitants d'un même quartier en vue d’une coopération et de l’échange de services (dépannage informatique, correction de textes, couture, conseils en décoration, etc.) qui contribuent a l’éclosion dune coopération locale entre habitants. Ces initiatives permettent de reposer sur une logique autre que l’échange monétaire. Au niveau social, l'entraide et le recours au principe de réinsertion encouragent des dynamiques de cohabitation relevant du savoir vivre ensemble. »

Le 30 octobre, le quotidien Les Échos présentait ainsi le même ouvrage sous le titre De la logique du « moi » au « nous » :
« Collaboration, transparence, intégrité, partage... Les maîtres mots qui enjoignent à tout un chacun de travailler en bonne intelligence ne manquent pas. Quant aux actes, ils se multiplient. “La compétition cède du terrain à la coopétition [coopération + compétition] puis à la collaboration radicale”, observent Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot. Résultat : des organisations commencent à fonctionner en transparence et petits groupes coordonnés. De la corévolution au management collaboratif, la logique de la coconstruction imprègne peu à peu les façons de penser, de consommer et de manager. En passant du “moi” au “nous”. » 

La Tribune de Genève (20-21 octobre 2012) apprécie les petits plats de l’auteur de Mon Happy Cooking Book, « genevoise d’adoption ». Voici la conclusion de l’article consacrée à Nathalie Rodach : « On n’assiste donc pas a une leçon de cuisine mais a une envie de partage. Elle veut ouvrir un blog où les lecteurs pourront poster leur variante des recettes qu’elle a données. À chaque préparation elle ajoute des variantes et des propositions pour utiliser les restes du plat cuisiné le lendemain. On attaque le sorbet framboise et la salade de pêche a la coriandre alors qu’elle parle encore de la différence entre l’art et la cuisine.  “C’est difficile de faire valider par le public ce qu’on crée dans l’atelier. Alors que, avec la cuisine, on s’autovalide déjà si on a soi-même du plaisir a déguster ce qu’on a préparé.” Exercice réussi. »

Ecologik, revue bimestrielle d’octobre 2012, fait ainsi le résumé d'Architecture à l'essai :
« Architecture à l’essai fait le bilan des trois sessions du concours Gau:di qui depuis six ans confronte les étudiants en architecture à l’expérimentation de leurs créations. Maison minimum, loft urbain ou halle de marché, à chaque thème ses propositions surprenantes. Des “pallets boys”, inventeurs d’une maison en palettes recyclées à l’Urban Alchemy, petite entreprise de maraîchage installé dans un pont ferroviaire abandonné, le “pari Gau:di” dégage des axes de construction inédits pour le continent européen. Dernier en date, Devebere*, un projet participatif impliquant les habitants d’une ville dans la collecte des déchets. Gageons que cette nouvelle génération d’architectes n’a pas fini de nous étonner.» 

 *voir ci-dessous photos de ce projet extraites du magazine et prises par Jana Revedin, lors de la troisième édition du concours, sur les quais de la Cité des Doges à Venise, août 2012 .

Dans son numéro
du 1^er au 7 octobre 2012,
l'hedomadaire Femme actuelle
présente (voir ci-contre) 
100 % végétal et gourmand,
l'ouvrage de Marie Laforêt. 

Un bon gros dossier du mensuel Biba (novembre 2012) sur le phénomène sociétal que représente la corévolution, avec deux corévolutionnaires sexy en ouverture et une citation de Anne-Sophie Novel :
« “Un bien n’est agréable que si on le partage.” Le XXI^e siècle semble donner raison à ce brave Sénèque qui n’a pourtant guère surfé sur les réseaux sociaux. Car on n’a jamais autant partagée... avec des inconnus : machine à laver, maison de vacances, pâtes fraîches ou confiture maison, voyage à thème ou même sac à main de luxe. La raison d'un tel engouement ? C'est pratique, moins cher et très convivial : des valeurs précieuses en temps de crise. En plus, c'est logique. “Pourquoi acheter une perceuse que vous n’allez utiliser que 12 minutes pendant toute votre vie ? Autant la partager, relève Anne-Sophie Novel, docteur en économie, journaliste et auteur de Vive la corévolution, pour une société collaborative (Éditions Alternatives). Ce qui compte, ce n'est pas de posséder un objet, mais de pouvoir l’utiliser.” Fini la course à la consommation, bonjour l’économie collaborative ! » 

Le bimestriel Home magazine (octobre/novembre 2012) consacre pas moins de six pleines pages à Patrick Nadeau à l'occasion de la récente sortie de son Végétal Design. Extrait :
« Le design végétal tel que nous l'avons défini avec Thierry de Beaumont dans notre livre est une réflexion sur la place du vivant dans notre environnment. Le rapport de l'homme à la nature est en pleine évolution car les hommes sont de fait beaucoup plus urbains qu'auparavant. En fait, c'est avant tout l'environnement urbain qui m'intéresse, les maisons, les lieux de travail, les espaces commerciaux ou les espaces urbains... Le végétal est un matériau architectural complet proposant une infinité de qualités sensibles et plastiques (chromatiques, tactiles, olfactives voire hygrométriques...) permettant de projeter des espaces plus agréables et plus humains. »