Editions Alternatives

Sur la façade de la galerie

Jef Aérosol (à droite sur la photo ci-dessous), l’auteur de Parcours fléché, a toujours été fasciné par les portraits du photographe anglais Lee Jeffries (à gauche sur l'image ci-contre). Ces figures de sans domicile fixe, que Lee sait mettre en lumière, sont réinterprétées au pochoir par Jef.
Début 2014, les deux artistes se rencontrent à Londres et décident de réaliser une exposition, Synergy, en duo à la galerie Mathgoth à Paris. Les photos noir et blanc du Britannique dialoguent avec les réinterprétations que Jef Aérosol a fait de certains personnages et ils ont créé plusieurs pièces à quatre mains, où la photo et les pochoirs se complètent à merveille. 
Les photos ont été prises lors du vernissage de Synergy le 6 mars. 

Galerie Mathgoth
34 rue Hélène Brion
75013 Paris
du 6 mars au 4 avril 2015
Entrée libre 

Il y a tout juste dix ans, Guillaulme Doizy publiait chez nous À bas la calotte, suivi une année plus tard par Et Dieu créa le rire. Interrogé par les quotidiens La Montagne et La Presse de la Manche (voir reproduction ci-dessous) deux jours après le massacre survenu à la rédaction de Charlie Hebdo, voici quelques extraits de ses déclarations : « C'est une spécificité française. Ici, on cogne, on utilise le dessin de façon militante pour contester, dénoncer, faire tomber les barrières… […] II n'y a pas l'équivalent d'un Charlie Hebdo à l'étranger. […] La Révolution et la déchristianisation qui ont suivi font, aujourd'hui encore, la différence avec d'autres pays. Au Royaume-Uni, la presse satirique a toujours été plus respectueuse de la religion. […] De même, aux États-Unis, il n'est pas dans la tradition de brocarder l'Église. »

Très intéressant dossier dans la revue Beaux Arts de février 2015. Sous le titre À la force du trait, Philippe Trétiack présente ainsi 50 ans d'illustration  : « Preuve d'un engouement qui ne se dément pas, la parution de l'ouvrage signé par Lawrence Zeegen et Caroline Roberts, 50 ans d'illustration. Véritable compilation d'un demi siècle de créativité, le pavé est foisonnant. De la révolution culturelle populaire à la “révo. cul. dans la Chine pop”, des pochettes de disques aux affiches de propagande politique, l'importance de l'illustration nous saute au visage. Au fil de cette bible des arts graphiques, les décennies et les événements qui les ont marquées sont passés au crible de la critique : années design, fusion de la publicité et l'art de la communication, explosion du web… »..

 Illustration ci-dessus, Junkie de Brad Holland (1971) 

Voici une courte mais chaleureuse présentation de L'Art du carnet de voyage, celle du numéro du 22 janvier 2015 du Point : 

Curieux nom pour ce blog : LMO. Ça signifie La Mite Orange. Pour en savoir plus sur cette très étrange appellation, allez sur leur blog. En tout cas, La Mite Orange trouve que L'Art dans l'assiette met de bonne humeur. La preuve ici. 

Autre fan du livre aussi, le journal Bubble Mag (numéro de mars 2015) :

Passionnante analyse de la doctorante en sociologie Aël Théry sur le site Urbanités à propos de Voyage au cœur de la cuisine de rue. « Les cuisiniers de rue et leur attirail de travail animent des quartiers, des rues, à différentes heures du jour et de la nuit. Des nouilles sautées shanghaiennes au hot-dog new-yorkais, de la curry-wurst de Berlin au tamales de Mexico, le cuisinier maitrise “l’art de l’instantan” (Sabban, 1988). Ils font partie du paysage urbain, le modifient, lui donnent une saveur, des odeurs. Leur insertion sociale dans le champ urbain permet la création d’espaces de sociabilité. Ils “luttent contre l’inertie et le fonctionnalisme des villes”(Cyrille Poy, 2013). »

L'intégralité de sa réflexion est consultable ici.